Objectif :
La Borne aux Cassots qui comporte plus de 22 km de galeries explorées est la plus grande cavité du Jura. Un nouveau réseau a été découvert assez récemment dans une zone située à plus de 3 km de l’entrée et il était nécessaire de repérer précisément un point de référence afin de recaler la topographie d’ensemble de la grotte. La présence de le perte de la mare du chêne située dans le même secteur, qui a déjà fait l’objet de très importants travaux dans l’espoir d’une jonction, donne un intérêt supplémentaire à cette opération.
Participants :
Sous terre : Sylvain Michaud, Ludovic Guillot, Damien Guilloit, Jean-Pierre Villegas, Joel et Flora Palissot .
En surface : Michel et Élisabeth Menin, Anne Gavand, Christian Vuillemin, Cédric et Kilian Le Gay, Alban Estor, François Jacquier, Pascal Lamidey, Jean- Pascal Grenier, Denis Perrin, Denis Motte.
Déroulement :
L’équipe souterraine emmenée par Sylvain Michaud entre dans la cavité vers 8h du matin pour une progression de 3 à 4 heures. L’équipe de surface commence les opérations vers 10h par la pose du téléphone Pimprenelle, la première liaison ayant lieu vers midi. Les antennes sont ensuite déplacées pour obtenir une meilleure communication.
Les mesures débutent aussitôt et le signal émis par l’émetteur souterrain est facilement capté. Il faudra un délai plus important pour déterminer la zone d’emplacement du point qui est assez éloignée de notre position de départ.
Nous avons pris beaucoup de temps afin de préciser au mieux le point 0, mais également à des fins de formation pédagogique des participants. Comme souvent la mesure de profondeur est un peu plus laborieuse, mais elle a été fixée correctement à une soixantaine de mètres et nous devrons continuer à travailler la méthode dans l’avenir.
Les vues aériennes prises par François Jacquier avec son drone sont très intéressantes et permettront peut-être une analyse fine des directions de mesures en relation avec l’orientation des galeries.
Les opérations en surface se sont terminées vers 15 heures. Après le repas et le rangement du matériel nous avons bénéficié d’une petite visite touristique de ce superbe secteur, guidés par Michel et Élisabeth Menin, avant de retrouver l’équipe souterraine à l’entrée de la grotte.
Tout le monde sortira à 17h après une grosse journée sous terre. L’équipe en a profité pour procéder à un élargissement d’étroiture afin d’accéder à une cheminée qui reste à escalader.
Résultats : (GPS non différentiel)
– Coordonnées du point 0 : UTM/ WGS 84 31T. 0702590 – 5182178 – 499
– Epaisseur du recouvrement : 60,36 m (valeur moyenne sur 8 mesures)
– Altitude Théorique de l’émetteur : 438,64 m
Conclusions :
Donc une très bonne journée qui démontre encore, s’il en est besoin, une des utilités principales de cette technique : corriger la topographie d’une grande cavité en fournissant un point de référence
précis très loin de l’entrée.
Il faut relever la bonne ambiance dans les équipes qui comprenaient des gens de plusieurs départements (Doubs, Jura, Haute Saône et même Drôme !), ce qui est bien dans l’esprit du GIPEK.
On y trouvait également un grand éventail de générations, avec des « anciens » heureux de se revoir après un certain nombre d’années.
Il faut noter les sympathiques moments passés sous l’abri de nos camarades jurassiens à la mare du chêne agrémentés des excellents mets concoctés comme toujours par Anne Gavand et bien arrosé de
vin du Jura choisi par Fred. Merci à eux d’avoir défriché la zone environnante pour nous permettre d’avoir une base agréable pour cette opération.
Je joins un choix de photos prises principalement par François Jacquier et Christian Vuillemin en surface et Jean Pierre Villegas sous terre.
Merci encore à tous les participants, au SSF39 pour le prêt des Pimprenelles et peut-être à bientôt pour un nouveau projet.
Denis Motte
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