Inventaire...

Il existe une longue tradition d’inventaires des grottes, gouffres, pertes et sources en Franche-Comté.

En effet, dès la fin du XIXe siècle, Eugène Fournier, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Besançon, arpente les terres comtoises et explore toutes les cavités qu’il découvre.

Ses écrits constituent un véritable inventaire des connaissances spéléologiques de l’époque.

 Il a notamment publié :

  • Gouffres, grottes, cours d’eau souterrains, résurgences, etc., du département du Doubs (1919)
  • Les Gouffres (1923)
  • Grottes et Rivières souterraines (1923)
  • Les Eaux souterraines (1926)

Ces ouvrages restent des références encore aujourd’hui.

Le développement des clubs de spéléologie a permis ensuite de poursuivre ce travail en particulier grâce à la publication des bulletins de l’A.S.E (Association Spéléologique de l’Est).

Un inventaire du département du Jura est publié en 1966 sous la direction de Jean Colin.

A partir de 1986, le GIPEK fédère les spéléologues autour de la publication de l’Inventaire Spéléologique du Doubs en quatres tomes et un cinquième d’actualisation.

26 ans seront nécessaires pour mener à bien ce travail qui reste unique en France.

Le développement des outils numériques  en particulier de cartographie permet de donner une nouvelle dimension au travail d’inventaire.

Le GIPEK développe et utilise une application de gestion des données spéléologiques :    BaseKarst

Le GIPEK se donne  pour mission d’archiver un maximum de données produites par les spéléologues. Bénévoles, avec des compétences très variables, beaucoup d’observations se perdent, elles sont pourtant uniques car souvent ces explorateurs sont les seuls à décrire les gouffres et les grottes.

Nous collectons, numérisons, archivons. Un travail  quelquefois ingrat et jamais abouti. Si certaines données peuvent paraître peu intéressantes aujourd’hui, nous essayons de ne rien négliger et de tout conserver.

L’exploitation cartographique des données facilitent les études et l’exploration. Nous tentons donc de mobiliser et de former tous les explorateurs du territoire pour produire, compléter, préciser, corriger un maximum d’informations sur le karst.